En d’autres temps, je vous ai présenté sur ce blog la 2ème édition d’ANTIKA. Cet ouvrage livré il y a plusieurs mois a tenu toutes les promesses du financement initial. Sachez que ce jeu vous propose de jouer des demi-Dieux (descendants de déités) dans la Grèce Antique ; il y est question d’aventures fantastiques et épiques sous l’œil méfiant de Dieux omniprésents.
Sachez également que le JDR (jeu de rôle) a été finaliste aux Graals d’Or 2022 lors du FIJ de Cannes dans la catégorie « réédition ».
Si vous voulez en savoir plus, plusieurs possibilités s’offrent à vous, aller voir mon précédent article ou aller directement sur le magnifique site consacré au jeu (vous y trouverez le kit d’initiation et pléthore de scenarii).
J’ai été contacté par un auteur, bien décidé dans les prochains mois à lancer un jeu de rôle poétique et mystérieux. Alors, quoi de mieux qu’une interview pour mieux comprendre la démarche ludique et artistique de Xaviiiier.
Pour en savoir plus, après avoir lu cet article bien sûr, vous pourrez vous enquérir de plus amples renseignement sur le site dédié https://www.xaviiiier.com/thecaravan, sur twitter : https://twitter.com/thecaravan8 et Instagram : https://www.instagram.com/thecaravanjdr/. N’hésitez pas à contacter l’auteur, très accessible, qui pourra vous en apprendra davantage sur son projet, qui sera en financement participatif en avril 2022.
L’appel du JDR :Pouvez vous décrire votre projet et les thématiques abordées par votre création rôliste ?
Vous trouverez ici quelques courtes vidéos Instagram publiées entre décembre 2021 et février 2022.
Vous y trouverez nouveautés et choses plus anciennes… Peut-être lirez vous prochainement sur le site quelques articles consacrés aux objets entrevus ici.
Fin 1994 : Je suis avec mes potes dans une célèbre boutique spécialisée du Vieux Tours (Bédélire). Dans l’endroit bondé, en ce week-end d’octobre, notre regard est immédiatement attiré par un bandeau racoleur sur une couverture sombre « par le dessinateur des chroniques de la lune noire et le scénariste de l’Ile des morts » (Deux références à l’époque pour les « nerds » amateurs de JDR).
Il me revient le choc visuel, le sentiment qu’enfin le contenu est fidèle à la couverture (ce n’était clairement pas toujours le cas à l’époque). Aussi, je me suis immédiatement dit que je voyais enfin les années folles dans leur prisme sombre et lovecraftien, comme une mise en image en technicolor de nos bouquins en noir et blanc.
Puis, le patron des lieux nous annonce que c’est notre chance, l’illustrateur vient en séance de dédicace. Je ne sais plus trop si nous sommes restés le jour même ou si nous sommes spécialement revenus, mais me revient en mémoire le souvenir d’une longue attente pour espérer un croquis dans le pub attenant à la librairie. Je me rappelle également que nous avions des tickets signifiant notre ordre de passage. J’attendais, désespéré, avec mes camarades, réalisant que le talentueux auteur faisait méticuleusement chaque dédicace à l’encre de Chine.
Je me souviens de ces dessins incroyables en train de sécher sur la bord du billard trônant dans le fond de la taverne enfumée et de la prise de conscience que le temps pris pour ces peintures n’était pas compatible avec mes horaires de train. C’était d’une beauté renversante. Il me revient également le souvenir vivace d’Olivier Ledroit, discutant avec une grande franchise avec les fans présents et n’hésitant à dire tout l’épuisement représenté par la réalisation de cet album.
Rattrapé par le temps, mon exemplaire est resté vierge et aujourd’hui encore, cette œuvre a une place particulière pour moi. Mais au delà de ces considérations, parlons de l’objet.
Contacté par les concepteurs d’un outils numérique permettant une autre approche d’une chose aussi banale (et indispensable) que la feuille de personnage, une petite interview a semblé le moyen le plus efficace et approprié de présenter l’objet et ses fonctions. Je conseille le site internet dédié très accessible et didactique. Il suffit de cliquer sur l’image ci dessous.
Editions Pocket (poche) / date de première parution : 18/10/2012 / nouvelle édition sous l’appellation « Légendes »
Le titre « Darth Plagueis » s’est transformé en « Dark Plagueis » dans nos contrées, au même titre que Dark Vador était Darth Vader. Par souci de simplicité, je garderai la terminologie utilisée dans la version française éditée chez Pocket.
Résumé : L’ascension de Dark Plagueis le sage et celle de son élève, Palpatine alias Dark Sidious, sont au cœur de ce récit sur le renversement de la force au profit des seigneurs Sith. Des recherches de Plagueis sur le coté obscur, de ses manigances politiques et économiques, jusqu’à ses plans ourdis avec son discipline voué à le surpasser, c’est un pan de l’histoire de Star Wars qui se dévoile dans ce roman (même s’il est désormais détaché de la « mythologie officielle »).
Récemment, Maxence Albanel, auteur indépendant, a pu financer son projet de deuxième édition de son jeu de rôle (JDR) : le Domaine de Seedmills. Cette version sera améliorée dans son contenu et sa mise en forme ; elle s’accompagne aussi d’une campagne dédiée. Le jeu est en late pledge du 25 février au 10 mai 2021 sur la plateforme Gameontabletop. Cela nous semblait être une belle occasion pour poser des questions à l’intéressé sur cet opus et ses autres projets.
Si vous êtes intrigués, cliquez sur l’image ci dessous, vous serez transporté comme par magie sur la page du financement. Sachez également que Maxence Albanel a un site, une page youtube et un compte instagram et que je suis certain qu’il saura répondre à vos éventuelles questions après cette interview.
Que de séries sorties, que d’inspirations au gré de visionnages fébriles que ce soit pour suivre les aventures d’un Mandalorien dans un western space opera ou pour trembler pour ce groupe d’humains face aux enjeux de l’humanité partagés entre la Terre, Mars et le reste de la ceinture du système solaire dans The Expanse. Je pourrais également citer des séries comme The Boys, Lovecraft country voire même Truth seekers (une histoire loufoque de chasseurs de fantôme), je pense également à Tribes of Europa ou encore à la fascinante série Raised by wolves.
Il y a vraiment, selon moi, des standards de qualité qui se dégagent de certaines séries qui vont indéniablement donner des idées aux maîtres de jeu (MJ)… (il y a aussi de grosses déceptions mais tel n’est pas le sujet…)
C’est une autre série que j’ai choisi d’évoquer, il s’agit d’une série japonaise produite par Netflix (ceci étant précisé, je n’ai pas d’action, ni d’avantage particulier chez le diffuseur pour en parler). Précisons qu’elle est tiré d’un manga, qui a également été adapté en 3 OAV. Cette chronique ne traitera que de la version live, puisque je n’ai pas encore pu me procurer le reste.
Une série surprise aux influences multiples
Synopsis et avis
Ryohei Arisu a visiblement raté sa vie ou en tout cas son entrée dans l’âge adulte. Sans boulot, viré de son job dans la programmation, il est rejeté par ses proches et vivote, enfermé dans son monde virtuel de jeux vidéos. Heureusement, il a ses deux meilleurs potes, qui sont sa bouffée d’oxygène, des mecs un peu paumés dans leurs genres également, entre Daikichi Karube, le barman qui couche avec la femme du patron jusqu’à se faire virer ou Chôta Segawa l’employé de banque mal dans sa peau. Seulement, un jour, après qu’Arisu se soit barré de chez lui, les trois comparses se retrouvent soudainement propulsés dans un Tokyo vidé de ses habitants et embarqués dans le jeu macabre qui semble être la seule loi désormais dans cette cité désertée.
En effet, chaque soir, aux quatre coins de la ville, des épreuves permettent aux survivants de Borderland (et oui les trois héros ne sont pas seuls) de prolonger leur visa et donc leur durée de vie. Chaque jeu voit son niveau et sa spécificité visualisée par une carte à jouer, la couleur déterminant le type d’épreuve et la valeur de la carte sa difficulté.
Mais comment survivre lorsque votre temps de vie est décidé par votre capacité à gagner des épreuves aussi variées que terrifiantes ? Qui peut vivre ou mourir, qui le mérite vraiment et à qui profite la situation ? Et enfin qui est à l’origine de tout çà et que s’est-il passé véritablement dans la ville ?
J’ai réellement adoré suivre les aventures d’Arisu, anti-héros par excellence, dans cette quête initiatique pour devenir quelqu’un dans ce monde où il se découvre des capacités à survivre grâce à sa force de déduction. Les rapports humains y sont traités de façon tragique mais cohérente dans cet univers qui navigue entre post apo et science fiction. On ne s’étonnera pas que ce soit l’adaptation d’un manga car on y trouve des archétypes de personnages très marqués et passionnants. J’ai tremblé, pleuré et me suis rebellé pour le héros, je n’ai pas pu lâcher cette série pour la dévorer en peu de temps, tant les rebondissements y sont bien trouvés, même si j’ai un léger goût amer sur la fin de la 1ère saison qui en annonce d’autres…
Mais, en dire plus serait dévoiler trop grandement cette objet audiovisuel qu’il vous faut découvrir, au moins pour vous faire votre propre opinion, au mieux pour partager mon engouement.
Les inspis de la série
Et avant de parler des inspirations à en retirer, on peut également balancer quelques mots sur les apparentes sources de cette œuvre.
On peut citer Battle Royale, pour le coté « jeu de massacre », j’ai également pensé d’une certaine manière à un Running man mis au gout du jour avec les téléphones portables comme principaux médias. Je renvoie vers l’article du blog sur le bouquin originel.
Surtout, avec beaucoup d’astuce, le drama vient reprendre les thèmes chers à Lewis Caroll. On retrouve des références aux aventures oniriques d’Alice au pays des merveilles, des cartes à jouer jusqu’à certains thèmes et personnages (notamment leurs noms japonais si j’ai bien compris), à travers cette plongée dans ce qui semble être un monde parallèle. Mais d’autres en parlent mieux que moi comme dans la vidéo ci dessous, dont la phrase d’accroche pourrait bien servir d’introduction pour la suite de ce billet.
Et le jeu de rôle dans tout çà ? Est-ce une série à réserver aux MJ (maitres de jeu) sadiques ?
Traditionnelle question sur le blog, quelles inspirations peut-on extraire d’Alice in Borderland pour notre loisir préféré (c’est le jeu de rôle pour ceux qui n’ont pas suivi) ?
Dans un futur incertain, les policiers d’une mégalopole aux atours d’un Paris dystopique ont été remplacés par des robots. Mise au placard sur un poste de scaphandrier, Lise, ancienne flic, travaille avec ses collègues dans le métro englouti sous les eaux pour y identifier les cadavres mystérieusement statufiés. Mais des questions demeurent sans réponse sur la catastrophe qui a détruit le sous-sol et ceux qui y seraient restés prisonniers. Lise va irrémédiablement essayer d’en savoir plus dans une enquête étrange et dangereuse…
Je ne suis pas du tout convaincu par cette couverture bien flippante dont le rapport avec le roman me semble très éloigné… Pour information, ce roman a été ressorti dans une version complète et plus étoffée sous le titre « la mélancolie des sirènes par 30 mètres de fond ». C’est également le 1er opus d’un triptyque intitulé « les soldats de goudron » (surnoms donnés aux forces de l’ordre dans cet univers « brussolien »).
Avis général : L’écriture géniale de Brussolo parvient à nous embarquer dans une histoire à l’imagination débridée poussée dans ses ultimes retranchements parfois au risque de l’absurde. Les personnages secondaires mériteraient un traitement plus fouillé mais l’auteur n’en a pas le temps au vu du format imposé et de son rythme d’écriture à l’époque. Ce n’est pas son meilleur roman mais il reste intéressant à bien des égards pour son univers, sa trame générale et sa fin réussie à mon sens.
Des inspirations rôlistes entre personnages insolites et univers oppressant
Il s’agit de la 3ème critique rôliste d’un roman de Serge Brussolo dans ce format, je renvoie ici aux précédents romans critiqués sous le spectre rôliste : Territoire de fièvre et Les semeurs d’abîmes.
Une présentation en vidéo d’un jeu de rôle générique que j’affectionne particulièrement : FACES, le jeu de rôle générique aux mille visages.
Le concept ne change pas, un feuilletage avec le moins de montage possible. Je renvoie au scénario sur le site qui utilise ce moteur de jeu.
Petite précision, j’ai omis d’évoquer les points d’énergie, qui permettent à vos joueurs d’accentuer leurs capacités héroïques lorsque cela s’avère nécessaire. Voici donc une aide de jeu en deux versions :
noir et blanc pour la lisibilité,
avec fond couleur avec une image libre de droit pour rester dans l’esprit de certaines illustrations du jeu.
En bonus, je remets ici les liens trouvables dans la description de la vidéo Youtube, que vous pouvez commenter tout autant que la présente page, avec cette question : quels univers vous aimeriez voir adapté avec le moteur de FACES ?