Contacté par les concepteurs d’un outils numérique permettant une autre approche d’une chose aussi banale (et indispensable) que la feuille de personnage, une petite interview a semblé le moyen le plus efficace et approprié de présenter l’objet et ses fonctions. Je conseille le site internet dédié très accessible et didactique. Il suffit de cliquer sur l’image ci dessous.
A des questions faussement simples – ce vaisseau peut-il vraiment aller si vite ? Peut-il vraiment emmener les héros aux confins de l’espace ? – j’ai trouvé une réponse idéale à travers une émission réunissant scientifique (un astrophysicien au CEA : Roland Lehoucq) et artiste (un scénariste et dessinateur : Denis Bajram), sans qu’aucun n’ait de condescendance pour l’autre.
Alors oui !! Je vous conseille fortement ce podcast de la « méthode scientifique » diffusé sur France Culture et intitulé « Ô mon vaisseau ».
Il est consacré aux vaisseaux spatiaux en science-fiction et traite avant tout de cohérence scientifique mais sans rejeter les aspects de création chères à nos inspirations rôlistes. Car finalement c’est bien l’histoire qui importe avant tout, sinon comment pourrions-nous même apprécier ces fictions de space opéra…
Ci dessous le lien vers l’émission qui propose d’autres pistes dans les sources partagées.
Editions Pocket (poche) / date de première parution : 18/10/2012 / nouvelle édition sous l’appellation « Légendes »
Le titre « Darth Plagueis » s’est transformé en « Dark Plagueis » dans nos contrées, au même titre que Dark Vador était Darth Vader. Par souci de simplicité, je garderai la terminologie utilisée dans la version française éditée chez Pocket.
Résumé : L’ascension de Dark Plagueis le sage et celle de son élève, Palpatine alias Dark Sidious, sont au cœur de ce récit sur le renversement de la force au profit des seigneurs Sith. Des recherches de Plagueis sur le coté obscur, de ses manigances politiques et économiques, jusqu’à ses plans ourdis avec son discipline voué à le surpasser, c’est un pan de l’histoire de Star Wars qui se dévoile dans ce roman (même s’il est désormais détaché de la « mythologie officielle »).
Récemment, Maxence Albanel, auteur indépendant, a pu financer son projet de deuxième édition de son jeu de rôle (JDR) : le Domaine de Seedmills. Cette version sera améliorée dans son contenu et sa mise en forme ; elle s’accompagne aussi d’une campagne dédiée. Le jeu est en late pledge du 25 février au 10 mai 2021 sur la plateforme Gameontabletop. Cela nous semblait être une belle occasion pour poser des questions à l’intéressé sur cet opus et ses autres projets.
Si vous êtes intrigués, cliquez sur l’image ci dessous, vous serez transporté comme par magie sur la page du financement. Sachez également que Maxence Albanel a un site, une page youtube et un compte instagram et que je suis certain qu’il saura répondre à vos éventuelles questions après cette interview.
L’atelier des hecantonchires signe un « jeu d’aventures mythiques et mythologiques », actuellement en financement participatif sur Ulule.
Un des auteurs – Florian Óskmær alias Florian Lafosse – m’a contacté ; s’en sont suivies des questions frénétiques de votre serviteur, suivies de réponses passionnées d’un des pères de ce jeu. Les illustrations dans cet échange sont issues de la page de financement accessible ici (ou en cliquant sur l’image ci-dessous). J’y adjoins également la page facebook : https://www.facebook.com/lesseptrois/ et précise que les créateurs proposent des parties tests en ligne.
L’équipe de « l’atelier des hecantonchires » est composée de : Sacha Joubert, Trickytophe, Florian Lafosse, Yann Lieby, Victor San Lopez. Leurs CV rôlistes sont accessibles sur la page du projet.
Florian Óskmær : « Avec des amis (déjà à l’origine les 7 Rois), nous lançons une souscription sur Ulule pour notre prochain JDR nommé Calliopé (…).
Que de séries sorties, que d’inspirations au gré de visionnages fébriles que ce soit pour suivre les aventures d’un Mandalorien dans un western space opera ou pour trembler pour ce groupe d’humains face aux enjeux de l’humanité partagés entre la Terre, Mars et le reste de la ceinture du système solaire dans The Expanse. Je pourrais également citer des séries comme The Boys, Lovecraft country voire même Truth seekers (une histoire loufoque de chasseurs de fantôme), je pense également à Tribes of Europa ou encore à la fascinante série Raised by wolves.
Il y a vraiment, selon moi, des standards de qualité qui se dégagent de certaines séries qui vont indéniablement donner des idées aux maîtres de jeu (MJ)… (il y a aussi de grosses déceptions mais tel n’est pas le sujet…)
C’est une autre série que j’ai choisi d’évoquer, il s’agit d’une série japonaise produite par Netflix (ceci étant précisé, je n’ai pas d’action, ni d’avantage particulier chez le diffuseur pour en parler). Précisons qu’elle est tiré d’un manga, qui a également été adapté en 3 OAV. Cette chronique ne traitera que de la version live, puisque je n’ai pas encore pu me procurer le reste.
Une série surprise aux influences multiples
Synopsis et avis
Ryohei Arisu a visiblement raté sa vie ou en tout cas son entrée dans l’âge adulte. Sans boulot, viré de son job dans la programmation, il est rejeté par ses proches et vivote, enfermé dans son monde virtuel de jeux vidéos. Heureusement, il a ses deux meilleurs potes, qui sont sa bouffée d’oxygène, des mecs un peu paumés dans leurs genres également, entre Daikichi Karube, le barman qui couche avec la femme du patron jusqu’à se faire virer ou Chôta Segawa l’employé de banque mal dans sa peau. Seulement, un jour, après qu’Arisu se soit barré de chez lui, les trois comparses se retrouvent soudainement propulsés dans un Tokyo vidé de ses habitants et embarqués dans le jeu macabre qui semble être la seule loi désormais dans cette cité désertée.
En effet, chaque soir, aux quatre coins de la ville, des épreuves permettent aux survivants de Borderland (et oui les trois héros ne sont pas seuls) de prolonger leur visa et donc leur durée de vie. Chaque jeu voit son niveau et sa spécificité visualisée par une carte à jouer, la couleur déterminant le type d’épreuve et la valeur de la carte sa difficulté.
Mais comment survivre lorsque votre temps de vie est décidé par votre capacité à gagner des épreuves aussi variées que terrifiantes ? Qui peut vivre ou mourir, qui le mérite vraiment et à qui profite la situation ? Et enfin qui est à l’origine de tout çà et que s’est-il passé véritablement dans la ville ?
J’ai réellement adoré suivre les aventures d’Arisu, anti-héros par excellence, dans cette quête initiatique pour devenir quelqu’un dans ce monde où il se découvre des capacités à survivre grâce à sa force de déduction. Les rapports humains y sont traités de façon tragique mais cohérente dans cet univers qui navigue entre post apo et science fiction. On ne s’étonnera pas que ce soit l’adaptation d’un manga car on y trouve des archétypes de personnages très marqués et passionnants. J’ai tremblé, pleuré et me suis rebellé pour le héros, je n’ai pas pu lâcher cette série pour la dévorer en peu de temps, tant les rebondissements y sont bien trouvés, même si j’ai un léger goût amer sur la fin de la 1ère saison qui en annonce d’autres…
Mais, en dire plus serait dévoiler trop grandement cette objet audiovisuel qu’il vous faut découvrir, au moins pour vous faire votre propre opinion, au mieux pour partager mon engouement.
Les inspis de la série
Et avant de parler des inspirations à en retirer, on peut également balancer quelques mots sur les apparentes sources de cette œuvre.
On peut citer Battle Royale, pour le coté « jeu de massacre », j’ai également pensé d’une certaine manière à un Running man mis au gout du jour avec les téléphones portables comme principaux médias. Je renvoie vers l’article du blog sur le bouquin originel.
Surtout, avec beaucoup d’astuce, le drama vient reprendre les thèmes chers à Lewis Caroll. On retrouve des références aux aventures oniriques d’Alice au pays des merveilles, des cartes à jouer jusqu’à certains thèmes et personnages (notamment leurs noms japonais si j’ai bien compris), à travers cette plongée dans ce qui semble être un monde parallèle. Mais d’autres en parlent mieux que moi comme dans la vidéo ci dessous, dont la phrase d’accroche pourrait bien servir d’introduction pour la suite de ce billet.
Et le jeu de rôle dans tout çà ? Est-ce une série à réserver aux MJ (maitres de jeu) sadiques ?
Traditionnelle question sur le blog, quelles inspirations peut-on extraire d’Alice in Borderland pour notre loisir préféré (c’est le jeu de rôle pour ceux qui n’ont pas suivi) ?
Dans un futur incertain, les policiers d’une mégalopole aux atours d’un Paris dystopique ont été remplacés par des robots. Mise au placard sur un poste de scaphandrier, Lise, ancienne flic, travaille avec ses collègues dans le métro englouti sous les eaux pour y identifier les cadavres mystérieusement statufiés. Mais des questions demeurent sans réponse sur la catastrophe qui a détruit le sous-sol et ceux qui y seraient restés prisonniers. Lise va irrémédiablement essayer d’en savoir plus dans une enquête étrange et dangereuse…
Je ne suis pas du tout convaincu par cette couverture bien flippante dont le rapport avec le roman me semble très éloigné… Pour information, ce roman a été ressorti dans une version complète et plus étoffée sous le titre « la mélancolie des sirènes par 30 mètres de fond ». C’est également le 1er opus d’un triptyque intitulé « les soldats de goudron » (surnoms donnés aux forces de l’ordre dans cet univers « brussolien »).
Avis général : L’écriture géniale de Brussolo parvient à nous embarquer dans une histoire à l’imagination débridée poussée dans ses ultimes retranchements parfois au risque de l’absurde. Les personnages secondaires mériteraient un traitement plus fouillé mais l’auteur n’en a pas le temps au vu du format imposé et de son rythme d’écriture à l’époque. Ce n’est pas son meilleur roman mais il reste intéressant à bien des égards pour son univers, sa trame générale et sa fin réussie à mon sens.
Des inspirations rôlistes entre personnages insolites et univers oppressant
Il s’agit de la 3ème critique rôliste d’un roman de Serge Brussolo dans ce format, je renvoie ici aux précédents romans critiqués sous le spectre rôliste : Territoire de fièvre et Les semeurs d’abîmes.
Une présentation en vidéo d’un jeu de rôle générique que j’affectionne particulièrement : FACES, le jeu de rôle générique aux mille visages.
Le concept ne change pas, un feuilletage avec le moins de montage possible. Je renvoie au scénario sur le site qui utilise ce moteur de jeu.
Petite précision, j’ai omis d’évoquer les points d’énergie, qui permettent à vos joueurs d’accentuer leurs capacités héroïques lorsque cela s’avère nécessaire. Voici donc une aide de jeu en deux versions :
noir et blanc pour la lisibilité,
avec fond couleur avec une image libre de droit pour rester dans l’esprit de certaines illustrations du jeu.
En bonus, je remets ici les liens trouvables dans la description de la vidéo Youtube, que vous pouvez commenter tout autant que la présente page, avec cette question : quels univers vous aimeriez voir adapté avec le moteur de FACES ?
Bon ok, on est le 25 janvier 2021; mais il n’est pas trop tard !!!
Si 2020 fut fort compliquée, les voyages espérés n’ont pas eu lieu, les liens avec nos proches nous manquent et beaucoup de projets ont été retardés, cette année particulièrement étrange ne semble pas avoir entravé le renouveau du jeu de rôle (JDR).
Certes, nous ne nous retrouvons presque plus autour d’une table (sauf l’été dernier peut-être) mais pourtant des jeux sortent, des parties s’organisent en ligne et nous préparons nos aventures et campagnes en espérant des jours meilleurs. J’ai le sentiment qu’on a perdu quelques joueurs, pour qui jouer virtuellement est un peu rédhibitoire, mais d’autres viennent se greffer, si bien que nous pouvons espérer rassembler encore plus de participants dans la vraie vie lorsque le moment sera venu.
Autre phénomène : la multiplication des chaines youtube d’actual play dans la foulée des chaines de Role’n play, Game of roles, Tales of pi, du joueur du grenier et consorts. Aussi, j’observe la réapparition de blogs et sites dédiés là où il n’y avait presque aucune activité il y a 3 ans, les Discord et réseaux sociaux voient se manifester des rôlistes sur le retour et de nouveaux joueurs intrigués. Il faut dire qu’il n’y a plus rien de diabolique dans l’évocation de ce loisir, on peut désormais en parler à ses collègues et amis sans passer pour quelqu’un d’étrange. Surtout, je pense qu’il faut presque oser en parler, car beaucoup ont envie de s’y essayer sans réellement connaître quelqu’un qui pourrait les initier. L’étape suivante (à plus long terme) sera surement l’apparition de nouvelles conventions, de nouveaux jeux aux concepts originaux, de nouvelles associations et clubs de jeu de rôle, si le vent porte le JDR vers les sommets espérés.
Quoiqu’il arrive, je reste du voyage et le blog continue à m’y accompagner. Désormais, pour plus de lisibilité mais aussi pour évacuer les publicités intempestives, le site est passé à un domaine, certes payant, mais plus adapté. Cela vient renforcer les belles audiences du site, toute proportion gardée face à des bloggeurs plus prolifiques ou des sites sur le JDR plus connus. Sur 2020, presque 3000 pages ont été visitées pour 11 articles publiés contre 56 visites la première année…
Dans le même temps, le site est apparu sur Instagram avec plus de 200 personnes qui suivent son actualité.
Si je joue bien plus, il est notable que j’écris moins sur le site. J’aspire à trouver un rythme de croisière et une organisation permettant deux publications par mois, ce qui me semble être un objectif raisonnable. Je vais continuer à explorer des formats, d’abord avec des reviews mensuelles en vidéo de bouquins de JDR, j’ai envisagé également un podcast mais je pense manquer de temps pour m’y atteler (je garde quand même cette idée), je pense essayer de publier un premier scénario sur le site sur la campagne Space opéra en cours de création, et je vais continuer à proposer des inspirations ludiques. Et au gré de mes rencontres et contacts, j’aurai certainement d’autres choses à vous proposer.
Quoi qu’il en soit, j’ai pu développer des compétences dans le jeu à distance avec une campagne menée sur Roll20 pour Achtung Cthulhu, mais aussi maitriser des parties acharnées de Shadowrun Anarchy, de Rouge Delaware ou encore de FACES dans un univers Space opera de mon cru. En tant que joueur, j’ai pu découvrir Antika et participer à une campagne en cours pour Imperator avec le créateur du jeu, j’ai pu être Bruce Wayne, j’ai pu incarner un cow-boy ténébreux dans Tecumah Gulch, un savant fou dans Deadlands, un cafard dans Insectopia, un droïd libertaire dans Star Wars, un agent secret britannique dans White lies, un reporter dans Cthulhu, un super vilain dans un jeu en cours de tests et particulièrement prometteur : Versus, et j’en oublie. Bref, j’ai pu finalement voyager sans limites grâce aux mondes de l’imaginaire et le périple n’est pas fini pour qui saura répondre à l’appel du JDR..
Que vos projets se concrétisent et que le jeu de rôle, social et rassembleur par essence, continue de gagner de nouvelles lettres de noblesse en cette année 2021, que je veux porteuse d’espoir.
Bonne année 2021
Partagez sans modération et faites connaitre ce site:
Cet article constitue le premier service presse du blog. Que de nouveautés ces derniers temps… J’ai répondu à l’annonce de la romancière via instagram, tel un défi lancé avec le même principe directeur, trouver des inspirations rôlistes à une œuvre.
Edité chez Nanachi, maison d’édition indépendante, ce roman d’héroic-fantasy, Vertemuraillle, signé Jennifer Tellier, est le premier tome d’une trilogie au titre d’Elijah. Cet opus a été édité en décembre 2019. Le tome 3, l’île aux ours, a été publié en novembre 2020.
Pas évident de se lancer dans un service presse, surtout lorsqu’il est proposé par l’auteure. J’avoue que je me suis inutilement mis une certaine pression. Dans cette posture, j’ai eu du mal avec le 1er chapitre, le personnage principal ne m’intéressait pas trop, je ne me retrouvais pas trop dans la narration. Puis, dès le chapitre suivant, toute cela était oublié, l’auteure semblait prendre ses aises, l’histoire prenait un tour inattendu, en même temps que j’appréciais la lecture sans me soucier d’autre chose. J’ai lu facilement la suite et l’ai réellement apprécié, désireux d’en savoir plus sur l’objectif réel des héros, sur cette magie étrange, sur les relations parfois équivoques des personnages et leurs dangereuses pérégrinations.
Dans ce livre, Elijah, un ménestrel, en apparence insouciant et coureur, exerce ses talents de musicien dans l’auberge de son oncle et sa tante mais voit ses quelques certitudes s’envoler lorsqu’une attaque armée vient détruire son paisible village. De la fuite avec son frère et quelques amis, en passant par les retrouvailles avec de vieilles connaissances qui s’avèrent être mages, jusqu’à une nouvelle quête truffée d’embûches qui devient initiatique pour un Elijah se découvrant des capacités hors norme, l’aventure prend le dessus.
Petite réserve : j’ai eu l’impression que la rencontre des compagnons d’infortune et de magie était un peu facile d’autant que les trois héros se connaissent déjà, qu’il sont dotés tous trois de capacités surnaturelles. Mais le fait qu’ils soient également d’une grâce peu commune m’a finalement ramené à l’idée que rien de tout cela ne devait être fortuit…
Le héros, rapidement introduit dans ce cercle où la magie perdure alors qu’on la pensait oubliée et proscrite, apparaît finalement comme tourmenté, en proie à des sentiments contradictoires. J’admets ne pas être habitué à ce regard appuyé sur les sentiments, les émotions profondes des protagonistes, néanmoins cela m’a rendu l’interprète principal attachant. Cette grande sensibilité alliée à la grande accessibilité du roman en font une belle entrée en matière dans l’univers de la Fantasy. Et on a envie de savoir la suite, signe que le roman a réussi à m’accrocher et me plaire.
Les inspirations rôlistes distillées dans le roman, de la quête initiatique jusqu’aux secrets du monde
Mais vous allez me dire, et les inspirations pour les jeux de rôle (JDR) dans tout çà ?