Editions fleuve noir / coll. anticipation / 1984
Dans un futur incertain, les policiers d’une mégalopole aux atours d’un Paris dystopique ont été remplacés par des robots. Mise au placard sur un poste de scaphandrier, Lise, ancienne flic, travaille avec ses collègues dans le métro englouti sous les eaux pour y identifier les cadavres mystérieusement statufiés. Mais des questions demeurent sans réponse sur la catastrophe qui a détruit le sous-sol et ceux qui y seraient restés prisonniers. Lise va irrémédiablement essayer d’en savoir plus dans une enquête étrange et dangereuse…
Je ne suis pas du tout convaincu par cette couverture bien flippante dont le rapport avec le roman me semble très éloigné… Pour information, ce roman a été ressorti dans une version complète et plus étoffée sous le titre « la mélancolie des sirènes par 30 mètres de fond ». C’est également le 1er opus d’un triptyque intitulé « les soldats de goudron » (surnoms donnés aux forces de l’ordre dans cet univers « brussolien »).
Avis général : L’écriture géniale de Brussolo parvient à nous embarquer dans une histoire à l’imagination débridée poussée dans ses ultimes retranchements parfois au risque de l’absurde. Les personnages secondaires mériteraient un traitement plus fouillé mais l’auteur n’en a pas le temps au vu du format imposé et de son rythme d’écriture à l’époque. Ce n’est pas son meilleur roman mais il reste intéressant à bien des égards pour son univers, sa trame générale et sa fin réussie à mon sens.
Des inspirations rôlistes entre personnages insolites et univers oppressant
Il s’agit de la 3ème critique rôliste d’un roman de Serge Brussolo dans ce format, je renvoie ici aux précédents romans critiqués sous le spectre rôliste : Territoire de fièvre et Les semeurs d’abîmes.
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