Que de séries sorties, que d’inspirations au gré de visionnages fébriles que ce soit pour suivre les aventures d’un Mandalorien dans un western space opera ou pour trembler pour ce groupe d’humains face aux enjeux de l’humanité partagés entre la Terre, Mars et le reste de la ceinture du système solaire dans The Expanse. Je pourrais également citer des séries comme The Boys, Lovecraft country voire même Truth seekers (une histoire loufoque de chasseurs de fantôme), je pense également à Tribes of Europa ou encore à la fascinante série Raised by wolves.
Il y a vraiment, selon moi, des standards de qualité qui se dégagent de certaines séries qui vont indéniablement donner des idées aux maîtres de jeu (MJ)… (il y a aussi de grosses déceptions mais tel n’est pas le sujet…)
C’est une autre série que j’ai choisi d’évoquer, il s’agit d’une série japonaise produite par Netflix (ceci étant précisé, je n’ai pas d’action, ni d’avantage particulier chez le diffuseur pour en parler). Précisons qu’elle est tiré d’un manga, qui a également été adapté en 3 OAV. Cette chronique ne traitera que de la version live, puisque je n’ai pas encore pu me procurer le reste.
Une série surprise aux influences multiples

Synopsis et avis
Ryohei Arisu a visiblement raté sa vie ou en tout cas son entrée dans l’âge adulte. Sans boulot, viré de son job dans la programmation, il est rejeté par ses proches et vivote, enfermé dans son monde virtuel de jeux vidéos. Heureusement, il a ses deux meilleurs potes, qui sont sa bouffée d’oxygène, des mecs un peu paumés dans leurs genres également, entre Daikichi Karube, le barman qui couche avec la femme du patron jusqu’à se faire virer ou Chôta Segawa l’employé de banque mal dans sa peau. Seulement, un jour, après qu’Arisu se soit barré de chez lui, les trois comparses se retrouvent soudainement propulsés dans un Tokyo vidé de ses habitants et embarqués dans le jeu macabre qui semble être la seule loi désormais dans cette cité désertée.
En effet, chaque soir, aux quatre coins de la ville, des épreuves permettent aux survivants de Borderland (et oui les trois héros ne sont pas seuls) de prolonger leur visa et donc leur durée de vie. Chaque jeu voit son niveau et sa spécificité visualisée par une carte à jouer, la couleur déterminant le type d’épreuve et la valeur de la carte sa difficulté.
Mais comment survivre lorsque votre temps de vie est décidé par votre capacité à gagner des épreuves aussi variées que terrifiantes ? Qui peut vivre ou mourir, qui le mérite vraiment et à qui profite la situation ? Et enfin qui est à l’origine de tout çà et que s’est-il passé véritablement dans la ville ?
J’ai réellement adoré suivre les aventures d’Arisu, anti-héros par excellence, dans cette quête initiatique pour devenir quelqu’un dans ce monde où il se découvre des capacités à survivre grâce à sa force de déduction. Les rapports humains y sont traités de façon tragique mais cohérente dans cet univers qui navigue entre post apo et science fiction. On ne s’étonnera pas que ce soit l’adaptation d’un manga car on y trouve des archétypes de personnages très marqués et passionnants. J’ai tremblé, pleuré et me suis rebellé pour le héros, je n’ai pas pu lâcher cette série pour la dévorer en peu de temps, tant les rebondissements y sont bien trouvés, même si j’ai un léger goût amer sur la fin de la 1ère saison qui en annonce d’autres…
Mais, en dire plus serait dévoiler trop grandement cette objet audiovisuel qu’il vous faut découvrir, au moins pour vous faire votre propre opinion, au mieux pour partager mon engouement.
Les inspis de la série
Et avant de parler des inspirations à en retirer, on peut également balancer quelques mots sur les apparentes sources de cette œuvre.
On peut citer Battle Royale, pour le coté « jeu de massacre », j’ai également pensé d’une certaine manière à un Running man mis au gout du jour avec les téléphones portables comme principaux médias. Je renvoie vers l’article du blog sur le bouquin originel.
Surtout, avec beaucoup d’astuce, le drama vient reprendre les thèmes chers à Lewis Caroll. On retrouve des références aux aventures oniriques d’Alice au pays des merveilles, des cartes à jouer jusqu’à certains thèmes et personnages (notamment leurs noms japonais si j’ai bien compris), à travers cette plongée dans ce qui semble être un monde parallèle. Mais d’autres en parlent mieux que moi comme dans la vidéo ci dessous, dont la phrase d’accroche pourrait bien servir d’introduction pour la suite de ce billet.
Et le jeu de rôle dans tout çà ? Est-ce une série à réserver aux MJ (maitres de jeu) sadiques ?
Traditionnelle question sur le blog, quelles inspirations peut-on extraire d’Alice in Borderland pour notre loisir préféré (c’est le jeu de rôle pour ceux qui n’ont pas suivi) ?
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